Δευτέρα 13 Φεβρουαρίου 2012

Lise Bilodeau: Για την υπεράσπιση των ανδρών


Lise Bilodeau, à la défense du père et de l’orphelin

Lise Bilodeau, fondatrice de l'ANCQ
Je me fais parfois reprocher de démontrer une sévérité injustifiée envers les femmes et de les ranger toutes dans le même panier.  Je ne suis pas de cet avis.  On peut dénoncer certains travers féminins, ou universels qui touchent autant les femmes que les hommes, sans pour autant faire preuve de misogynie, d’hostilité, ou pire encore, de violence psychologique envers toutesles femmes.

Pas plus que dans le cas des hommes, le fait d’être femme ne doit garantir d’immunité diplomatique à quiconque devant la critique, voire la dénonciation de comportements condamnables, qu’il s’agisse de la volonté de détruire un homme par le harcèlement judiciaire, les fausses allégations, la rapacité financière ou la privation de ses enfants.  Ces agressions légales étant devenues monnaie courante, leurs auteures doivent être dénoncées sans ménagement et punies avec la plus salutaire et dissuasive fermeté.  
Même chose pour les magistrats qui se rendent complices de telles félonies, quand ils ne les encouragent pas.  Notre société demeure cependant bien éloignée de ces positions aussi incontournables qu’indispensables.

Pour ces raisons, je ne me considère donc pas comme un agresseur textuel, mais bien comme un blogueur polémiste et engagé.  Si cette position vous agrée, tant mieux.  Dans le cas contraire, vous savez ce qu’il vous reste à faire. Comme je l’écrivais plus haut, je ne condamne pas la gent féminine dans son intégralité, et j’en veux pour preuve le fait que je vais rendre hommage aujourd’hui à une femme hors pair (mais non hors père) qui se consacre à la cause des hommes depuis 13 ans.  C’est à l’occasion du concours Gens de cœur, bénévoles d’ici, organisé par la financière Manuvie en collaboration avec Radio-Canada, que j’ai décidé de présenter sa candidature par le biais du texte suivant.  J’en profiterai donc pour le partager également avec vous.

Un engagement né de l’injustice

C’est devant le sort réservé d’abord aux nouvelles conjointes, réalité qu’elle devait expérimenter elle-même, que Lise Bilodeau fondait en 1999, avec d’autres partenaires, l’Action des nouvelles conjointes et des nouveaux conjoints du Québec (ANCQ).  La motivation fondamentale à l’origine de son engagement fut de lutter contre les dispositions légales d’une flagrante injustice qui frappent encore aujourd’hui les gens divorcés ou séparés. 

En effet, alors que l’ex-conjointe peut refaire sa vie avec un nouveau compagnon qui l’entretient, la nouvelle conjointe de son ancien partenaire de vie se voit fréquemment tenue de contribuer à la pension de Madame à même son revenu personnel.  Vous avez bien lu.  Peu de gens sont au fait de cette réalité que Lise Bilodeau continue à dénoncer sur toutes les tribunes où elle se voit conviée depuis la fondation de son organisme.  Qui, dans le grand public, sait que les enfants d’une nouvelle union ne sont nullement considérés par la Loi dans le calcul d’une pension, en regard de ceux d’un premier lit, qui eux ont droit à tous les égards ?  Cette injustice envers les enfants aussi, Mme Bilodeau ne cesse de la dévoiler.

L’ANCQ, dont elle demeure l’inspiration dominante, milite toujours afin de mettre un terme aux pensions sans limite de temps que de nombreux hommes se voient contraints de continuer à payer, parfois jusqu’à leur trépas, à des femmes qui préfèrent les exploiter plutôt que d’assurer elles-mêmes leur propre subsistance.  Comment peut-on, au nom de la cause des femmes, soutenir pareille aberration, encourager semblable parasitisme ?  Voilà une question que l’ANCQ ne cesse d’adresser aux décideurs, qui persistent malheureusement à faire la sourde oreille.

Alors que notre système juridique s’entête à accorder la garde exclusive des enfants à la mère dans 80 % des cas, même quand la compétence parentale n’est pas au rendez-vous, Lise Bilodeau oeuvre pour faire amender la loi sur le divorce afin que la garde partagée devienne la base de négociation dans toute séparation.  Les enfants seraient les premiers à bénéficier d’une telle évolution sociale.  Inutile d’insister sur la résistance étatique et juridique qu’une position aussi novatrice qu’humaniste peut rencontrer.

Notre Justice demeure hostile aux hommes.
Comme si elle n’en faisait pas assez, la militante accompagne des hommes aux prises avec l’iniquité de notre système familialiste dans leurs démêlés judiciaires et présente des mémoires pertinents à toutes les instances gouvernementales touchant la famille ou la condition masculine, si souvent ignorée de notre système de santé et de services sociaux, du milieu de l’Éducation et, bien sûr, du Barreau du Québec. 

Communicatrice d’une rare compétence, Lise Bilodeau, en plus de participer chaque année à une pléthore d’émission d’affaires publiques, tant à la radio qu’à la télévision, s’est démarquée par ses talents de rédactrice.  Elle est en effet co-auteure de De l’amour à la haine, un essai qui dénonce les méandres de ce qu’elle appelle l’industrie du divorce, et de 300 000 femmes battues… y avez-vous cru ?  un collectif en passe de devenir un ouvrage de référence sur les dommages collatéraux subis par les hommes et les garçons du Québec à l’issue de plus de quarante ans de féminisme étatique.

Pas de soutien

Il va de soi qu’avec de telles compétences, Lise Bilodeau aurait pu militer en faveur de causes beaucoup plus « vendables », tant auprès du grand public que de nos dirigeants.  Ni elle, ni son association, ne touchent de subventions de l’État, alors que les groupes de condition féminine croulent littéralement sous les subsides publics et en redemandent toujours davantage.  Le courage de cette femme engagée n’en devient que plus méritoire, surtout si l’on considère la durée de son action et les positions qu’elle défend avec la combativité d’une lionne.  Pour cette raison et pour toutes les autres énumérées plus haut, la fondatrice de l’ANCQ demeure plus que digne d’une reconnaissance officielle et significative de son dévouement et de sa résolution.

Le concours

Voilà la raison pour laquelle j’ai décidé de présenter sa candidature au concours Gens de cœur, hommage aux bénévoles d’ici.  Pour faire de même, il suffit d’envoyer un texte en cliquant ici. Les envois sont acceptés jusqu’à ce soir 23h59.  Le 5 mars prochain, un jury choisira dix finalistes qui se verront remettre chacun un montant de 1000 $ qu’ils pourront donner à l’organisme de leur choix.  Du 14 mars au 1er avril, les candidatures de ces gens seront mises en ligne afin que le public puisse voter.  Ces dix finalistes seront ensuite reçus à l’émission Pour le plaisir, sur les ondes de Radio-Canada, le 6 avril .  Le choix du public y sera dévoilé, tout comme le nom du bénévole Gens de cœur, qui se verra décerner un montant de 20 000 $.  Il est encore temps d’effectuer votre envoi.  Pas besoin d’être un rédacteur professionnel.  Dites les choses comme vous les sentez,  l’inspiration fera le reste. 


http://olivierkaestle.blogspot.com/2012/02/lise-bilodeau-la-defense-du-pere-et-de.html


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