Τρίτη 1 Απριλίου 2014

Orson Welles και η κόρη του

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Orson Welles aux enchères

La fille du réalisateur livre 70 objets ayant appartenu à son père

Publié le 31 mars 2014 à 15h32 par Nicolas Deschamps
Orson Welles aux enchères
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Enfant, elle s’asseyait sur les genoux de son père pour l’aider à monter ses films. Aujourd’hui âgée de 58 ans, Beatrice Welles, fille du très célèbre Orson Welles, met plusieurs objets de son père aux enchères.
Les ventes aux enchères d'objets de célébrités disparues sont monnaie courante. Même Orson Welles, disparu depuis bientôt trente ans, n’échappe pas à la règle. Sa benjamine se dit aujourd’hui prête à céder près de 70 objets ayant appartenu à l’artiste américain.

Heritage Auctions, spécialisé dans la vente d’objets de collections, a jusqu’au 26 avril pour régler les derniers détails. La directrice des ventes Margaret Barrett est particulièrement emballée par l’événement, « les gens parlent encore de lui des décennies après sa mort. C’est l’un des signes d’une célébrité réelle. ». Elle sera en charge des objets présentés aux acheteurs et à ses yeux, un lot sera l’objet de toutes les attentions. Il s’agit de la caméra Bell & Howell du réalisateur. Un objet rare avec lequel Orson Welles avait l’habitude de filmer ses vacances ainsi que les quelques moments d’intimité partagés avec sa famille.

L’autre lot attirant déjà l’attention des futurs acheteurs contient deux objets. Il s’agit de scripts du film The Magnificent Ambersons (1942). Alors qu’Orson Welles avait écrit deux fins possibles pour le long-métrage, celle conservée lors de la sortie du film avait été écrite par une tierce personne. Les deux scripts mis en vente fin avril contiennent donc les deux fins rédigées par l’auteur mais jamais divulguées. Au moins aussi impressionnant que la découverte du film jamais diffusé par le réalisateur.

L’idée de cette vente aux enchères est venue à l’esprit de Beatrice Welles courant 2013. Alors qu’elle farfouille dans la cave de sa maison de Sedona, en Arizona, elle découvre des dizaines d’objets appartenant à son père. Elle décide alors d’en faire profiter les amateurs de cinéma plutôt que de les offrir à un musée. « C’est la dernière chose qu’il aurait voulu. Il ne croyait pas en l’école, ni aux choses académiques. Et les musées ont ce type de connotation. Du coup je me suis dit ’Voilà ce qu’il faut pour lui' ». Une logique contestable puisque l’œuvre de son paternel aurait sûrement touché bien plus de personnes en étant exposée dans un musée qu’en se retrouvant dans le salon d’un riche collectionneur. 

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